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18 Nov

BAMBARI: REINTEGRATION DES EX-COMBATTANTS AVEC LES TRAVAUX A HAUTE INTENSITE DE MAIN D’ŒUVRE(THIMO)

Publié par Gael Ngouka Langandi  - Catégories :  #SOCIETE

Pour le moment, la ville de Bambari observe une accalmie grâce à un effort du contingent Mauritanien de la MINUSCA qui a mis de check- points dans les lieux stratégiques. Mais la ville quand bien même reste divisée en deux parties. Chaque partie est contrôlée par les groupes armés qui l'occupent. Le centre ville, à partir du pont Ouaka pour aller jusqu'à Bria et les tronçons Bambari-Alindao, Alindao-Mobaye sont contrôlés par l'UPC de Ali Darassa. Les Antibalaka quant à eux contrôlent le tronçon Grimari-pont Ouaka. Ce qui rend encore la vie difficile à l'Autorité de l'Etat,  dégage un taux considérable de chômage et aggrave l’insécurité et l’instabilité dans cette partie du pays.
Pour le moment, la ville de Bambari observe une accalmie grâce à un effort du contingent Mauritanien de la MINUSCA qui a mis de check- points dans les lieux stratégiques. Mais la ville quand bien même reste divisée en deux parties. Chaque partie est contrôlée par les groupes armés qui l'occupent. Le centre ville, à partir du pont Ouaka pour aller jusqu'à Bria et les tronçons Bambari-Alindao, Alindao-Mobaye sont contrôlés par l'UPC de Ali Darassa. Les Antibalaka quant à eux contrôlent le tronçon Grimari-pont Ouaka. Ce qui rend encore la vie difficile à l'Autorité de l'Etat,  dégage un taux considérable de chômage et aggrave l’insécurité et l’instabilité dans cette partie du pays.

Pour le moment, la ville de Bambari observe une accalmie grâce à un effort du contingent Mauritanien de la MINUSCA qui a mis de check- points dans les lieux stratégiques. Mais la ville quand bien même reste divisée en deux parties. Chaque partie est contrôlée par les groupes armés qui l'occupent. Le centre ville, à partir du pont Ouaka pour aller jusqu'à Bria et les tronçons Bambari-Alindao, Alindao-Mobaye sont contrôlés par l'UPC de Ali Darassa. Les Antibalaka quant à eux contrôlent le tronçon Grimari-pont Ouaka. Ce qui rend encore la vie difficile à l'Autorité de l'Etat, dégage un taux considérable de chômage et aggrave l’insécurité et l’instabilité dans cette partie du pays.

Tout compte fait, la ville de Bambari présente un capital humain très jeune. Nul n'est sans ignoré que la pauvreté et le manque d’emploi sont à l’origine de nombreux actes de violences dont sont victimes les populations dans la Ouaka généralement et particulièrement dans la ville de Bambari. Ce constat est fait suite à un voyage de presse que la Mission multidimentionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) du 14 au 16 Novembre 2016 dans la localité.

Ainsi, souciant de ces populations fragilisées et surtout la jeunesse désespérée et tentée par la prise des armes pour garantir sa survie, la MINUSCA réajuste les projets à impact rapide sur la population à travers la planification et la mise en œuvre des activités identifiées par les THIMO. A travers ceux-ci, les armes peuvent être déposées au profit des rémunérations honnêtes.

Les manœuvres sont identifiés parmi les groupes armés favorables au processus du pré-DDRR, notamment les Anti-balaka de Bambari(tendance DEBAT Omer) et les éléments de l'UPC de Ali Darassa.

Les éléments antibalaka en pleine réhabilitation du marché central de Bambari

Les Anti-balaka travaillent actuellement pour la réhabilitation du marché central de la ville de Bambari. Ils sont repartis en trois groupes selon les domaines suivants:

  • Assainissement;
  • Maçonnerie; et
  • Menuiserie   

Les éléments de l'UPC en construction d'une école à BornouLes éléments de l'UPC, constitués essentiellement des peulhs construisent un bâtiment de trois salles de classe au quartier Bornou, un quartier habité majoritairement par la communauté musulmane. Sur ce chantier, les éléments sont repartis en deux groupes dont l'un s'occupe de la briqueterie, et l'autre s'occupe de la maçonnerie.   

Notons qu'à travers ces projets à impact rapide de la MINUSCA, le bâtiment de la cour d'appel, le trésor public, la direction régionale des impôts et le lycée de Bambari ont été réhabilités.

La durée des travaux est généralement de deux semaines au plus, avec un salaire de 2500 FCFA la journée. Ce projet consiste à réduire le banditisme et le chômage en faisant gagner un revenu. La cohésion sociale, la non-violence et la réconciliation en sont les maitres-mots.

De retour de Bambari, Gaël NgoukaLangandi

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